Géopolitique et rivalités olympiques d’hier, aujourd’hui et demain
Mercredi 26 janvier, 12h30
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Les Jeux olympiques d'hiver de Pékin vont s’ouvrir, le 4 février, sur fond de controverses diplomatiques et de crise sanitaire. La question n'est plus de savoir si le plus grand évènement sportif de la planète est un évènement géopolitique, mais de voir de quelle manière les grandes puissances envisagent de l'utiliser pour promouvoir leur propre soft power. Car, quoi qu’en dise son président, le Comité international olympique est devenu un acteur des relations internationales, une sorte de Nations unies du sport. Les Jeux olympiques sont encore le théâtre privilégié de performances sportives, certes, mais ils servent également à marquer des points dans des rivalités dépassant très largement le domaine du sport.
Première ville à organiser à la fois les jeux d'été et d'hiver, Pékin entendait en profiter pour faire la promotion d'une Chine ouverte sur le monde, moderne et verte. Une démarche contrecarrée par le boycottage diplomatique décidé par Washington et plusieurs de ses alliés, en représailles au traitement infligé à la minorité musulmane ouïghoure. De son côté, Paris, peu soucieux d'attirer des représailles sur ses propres Jeux olympiques, qui se tiendront en 2024, a décidé de ne pas emboîter le pas.
Nouvel épisode du feuilleton géopolitique olympique, «Beijing 2022» sera observé et analysé sous l'angle des rivalités sportives, mais aussi des rivalités politiques d'un monde qui tarde à émerger de la crise sanitaire de la COVID-19.
Dans le cadre de sa série d’activités en ligne, soulignant les 25 ans de la Chaire Raoul-Dandurand, c'est au tour de l'Observatoire de géopolitique d'organiser une table ronde.
Avec:
Jean-Luc Brassard, champion olympique de ski acrobatique et animateur
Jean Lévesque, professeur au département d’histoire de l’UQAM
Meeker Guerrier, chef d'antenne à Noovo et journaliste sportif
Yann Roche, titulaire par intérim de la Chaire Raoul-Dandurand, président de l’Observatoire de géopolitique et professeur au département de géographie de l'UQAM
Animation :
Élisabeth Vallet, directrice de l'Observatoire de géopolitique et professeure en études internationales au Collège militaire royal de Saint-Jean
Pour en savoir plus sur les conférenciers:
Jean-Luc Brassard
Médaillé d’or en ski à bosse en 1993, Jean-Luc a participé à cinq championnats du monde de ski acrobatique de la FIS. Depuis sa retraite sportive, il fait entendre sa voix comme commentateur à la radio, narrateur et membre du National Speakers Bureau. Après avoir agi en qualité de chef de mission adjoint de l’équipe olympique canadienne à Sotchi, il a été nommé, le 4 décembre 2014, chef de mission du Canada pour Rio 2016. Il a tenu une entrevue au micro de Tout un matin, le 4 janvier dernier, afin de discuter des répercussions possibles de la COVID-19 sur le sort des athlètes.
Meeker Guerrier
Meeker Guerrier a entamé sa carrière dans les médias sportifs au micro de Radio 9 en 2015. Durant son passage au service des sports de Radio-Canada, il a participé à la couverture des Jeux olympiques de Pyeongchang, en 2018. Il s’est ensuite joint à l’équipe de RDS, en 2020, comme chroniqueur «sports et société» au 5 à 7, en plus d’agir à titre d’analyste et chroniqueur pour le basketball de la NBA.
Jean Lévesque
Jean Lévesque est diplômé de l’Université de Toronto et professeur au Département d’histoire de l’UQAM depuis 2004. Il s’intéresse à l’histoire de la Russie aux XXe et XXIe siècles et à l’histoire du sport international. Il a dirigé un numéro spécial du Bulletin d’histoire politique sur les aspects politiques du hockey en 2014 et a co-écrit avec Yann Roche, Du village alpin à l’événement mondial : histoire et géopolitique des Jeux d’hiver depuis 1924 (PUQ, 2022). Il prépare des études sur les Jeux de Sotchi et sur la place de la Russie sous Vladimir Poutine.
Yann Roche
Président de l’Observatoire de géopolitique de la Chaire Raoul-Dandurand et titulaire par intérim de celle-ci pour l'année 2022, Yann Roche est également professeur au Département de géographie. Travaillant sur divers aspects sociaux et environnementaux de l'Asie du Sud-Est depuis 1994, il s'est spécialisé dans l'application des systèmes d'information géographiques à l'environnement et à la gestion des ressources naturelles, ainsi, plus récemment, qu'à l'écotourisme. Il s’intéresse particulièrement à la géopolitique du sport et des grands évènements sportifs.
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