La fin du « pivot » asiatique de Washington ?
Mercredi 22 février 2017. De 12h30 à 14h
Université du Québec à Montréal, Pavillon D (Athanase-David), Salle D-R200
Inscription gratuite mais obligatoire
"Le facteur asiatique dans les choix de politique extérieure des États-Unis (XX-XXIe siècles)"
Depuis plusieurs décennies, l’Asie est un élément-clé dans la formulation de la politique étrangère américaine. Dès 1945, l’éclatement de la guerre froide et les conflits entre les deux blocs ont intensifié la présence des États-Unis sur ce continent. Absence de dialogue avec la Chine communiste de Mao puis réouverture des rapports sino-américains sous la présidence Nixon, guerres d’Indochine et du Vietnam, création d’un pivot sous l’ère Obama: les États-Unis ont eu les yeux rivés sur l'Asie en élaborant des stratégies diverses pour y assurer une présence soutenue. La politique américaine sur ce continent peut se résumer en essais-échecs qui ont soit renforcé les relations intercontinentales soit contribué à augmenter les tensions, mineures ou majeures.
Avec l’avènement de Donald Trump, il y a tout lieu de se questionner sur le devenir de ces relations, notamment après les diverses fautes diplomatiques déjà commises. Le pivot amorcé par Obama peut-il s'estomper ou s'intensifier?
Pierre Grosser, professeur agrégé à Sciences Po Paris, rattaché au Centre d’histoire de la même institution, est un spécialiste reconnu des relations internationales et un historien chevronné de la guerre froide et des enjeux mondiaux contemporains. Il est actuellement professeur invité à l'université de Montréal et à l'université de Laval. Lors de cette conférence-midi, Pierre Grosser abordera la question des relations entre Washington et les pays asiatiques (durant le XXe & le XXIe siècles), sujet essentiel après l'investiture du 45e président américain et l'incertitude entourant la poursuite de ces relations.
La conférence sera animée par Frédérick Gagnon, professeur au département de science politique de l'UQAM, titulaire de la Chaire Raoul-Dandurand et directeur de l’Observatoire sur les États-Unis et le mot de conclusion sera prononcé par Greg Robinson, professeur au département d'histoire de l'UQAM et membre de la Chaire Raoul-Dandurand.