Créée en 1996 et située à l’Université du Québec à Montréal, la Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques a une mission d’analyse, de formation et de diffusion auprès des universités, des organismes d’État, des organisations internationales, du secteur privé et de la société. Bien que la Chaire Raoul-Dandurand soit rattachée à l’Université du Québec à Montréal et bénéficie de ses services, elle est une organisation autofinancée qui compte sur le soutien financier de partenaires privés et gouvernementaux.
- Analyser
La Chaire rassemble une vingtaine de chercheurs permanents et plus d’une centaine de chercheurs associés issus de pays et de disciplines divers.
- Former
La Chaire propose des stages et des enseignements dans le cadre des programmes d’études du département de science politique de l’UQAM afin d’initier les étudiants aux grands problèmes politiques contemporains. Elle intègre également chaque année de jeunes chercheurs à ses travaux et les associe à ses programmes de recherche. Enfin, elle offre aux décideurs et aux entreprises privées des conférences et des formations sur mesure sur les enjeux contemporains des relations internationales.
- Diffuser
La Chaire transmet son expertise auprès d’universités, d’organismes d’États, d’organisations internationales, du secteur privé et de la société par des publications, des conférences et des colloques. Au travers de ses interventions médiatiques et de ses publications didactiques, elle devient une interface entre le monde scientifique et le grand public.
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Qui est Raoul Dandurand ?
Le sénateur Raoul Dandurand (1861-1942) est devenu président de l’Assemblée de la Société des Nations (SDN) en 1925. Il s’est distingué, tout au long de sa vie, par sa liberté d’esprit. Désireux de voir un jour triompher la paix sur la guerre, il s’est appliqué à réfuter tout ce qui pouvait entraver son indépendance.
À partir de la tribune que lui offrit la présidence de la SDN, il s’est attaché à promouvoir la mise en place d’un état de droit international, l’égalité des États, la paix universelle et les droits des minorités. Au Canada, il a œuvré pour jeter les bases d’une véritable politique étrangère nationale et s’est érigé en ardent défenseur du bilinguisme et de l’instruction obligatoire.