Abbas Kiarostami, un « cinéscope » intergénérationnel

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Par Hanieh Ziaei

Abbas Kiarostami, cinéaste peu connu au début des années 1990, a quitté la scène du 7e art, les cinéphiles, ses admirateurs, sa famille et ses proches, la vie qu’il a tant filmée et célébrée à travers ses fresques cinématographiques. Il s’est éteint le 4 juillet 2016 à Paris. Il laisse derrière lui une considérable production artistique, autant au cinéma qu’en arts visuels, à laquelle il a contribué par sa peinture, ses photographies et ses créations dans la publicité. Cette diversité artistique est certes moins connue par le grand public que son répertoire filmique. Risquons ce néologisme un peu barbare : Kiarostami fût un « cinéscope », à la fois cinéaste et « scope » (du grec skopeô, observer de haut ou de loin, réfléchir, examiner), ou plutôt un homme par qui la réflexion vient et s’offre aux autres par le travail de l’artiste cinéaste.

15 novembre 2016