En finir avec la fin de la fin de l’histoire

Par Pierre-Alain Clément
Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques-UQAM

Depuis les soulèvements populaires initiés fin 2010 et début 2011 (remous en Algérie, puis révolutions en Tunisie et en Égypte, troubles au Yémen, au Bahreïn et en Libye), un acteur brille par son absence dans les médias. Cet acteur était pourtant dans toutes les têtes en Occident, du simple quidam aux cercles du pouvoir. Il fut à la source de bouleversements majeurs aussi bien aux États-Unis et en Europe qu’au Moyen-Orient. Cet acteur, c’est bien sûr l’ensemble des jihadistes, Al-Qaïda en tête, qui avaient jusqu’ici monopolisé l’attention de l’Occident dans ses considérations sur le monde arabe, l’Asie du Sud-Ouest (Cachemire, Pakistan, Afghanistan) et l’Asie centrale.

22 mars 2011
En savoir plus