Mali et Sahel : les possibilités d’un engagement renouvelé pour le Canada

Par Bruno Charbonneau et Jonathan Sears
Centre FrancoPaix en résolution des conflits et missions de paix | Note de politique
- Les problèmes du Mali et du Sahel ne sont pas principalement ni fondamentalement liés au terrorisme ou aux terroristes. Les défis étroitement imbriqués du renforcement des capacités de l’État et de l’établissement de l’identité nationale sont primordiaux et ont été exacerbés par un éventail de vulnérabilités chroniques, d’origine aussi bien naturelle qu’humaine.
- L’engagement canadien au Mali et au Sahel peut et doit consister à encourager les acteurs internationaux à abandonner les activités qui tendent à renforcer la logique contre-terroriste et militariste.
- Tout est en place pour mettre en œuvre un internationalisme dynamique et holistique au Sahel, un mouvement qui doit tenir compte de trois implications pour la politique canadienne : 1) éviter d’aller vers le contre-terrorisme, 2) favoriser la légitimité de l’État malien et 3) reconnaître les politiques et les asymétries impliquées dans les politiques d’intervention.
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