Réseaux sociaux et désinformation au Sahel

Par Habibou Bako
Bulletin du Centre FrancoPaix en résolution des conflits et missions de paix | Vol. 7 no 10

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Le nombre d’usagers de Facebook, Whatsapp et Twitter au Sahel est en croissance depuis les années 2010. L’actualité politique, sociale et sécuritaire est diffusée par le biais de ces plateformes, systématiquement débattue et parfois déformée.

Dans ce contexte, la présence en ligne des autorités publiques dans la lutte contre la désinformation et les stratégies d’influence que développent les personnalités politiques, mais aussi les groupes armés sont désormais des enjeux centraux de la scène publique régionale.

Qu’ils agissent par conviction ou pour de l’argent, les blogueurs, « vidéoman » et influenceurs issus de la société civile burkinabé, malienne ou nigérienne ont également un rôle essentiel : ils véhiculent les intérêts divergents et les prises de position de différents acteurs.

L’écosystème numérique sahélien est aussi riche que complexe. Bien qu’il propage de fausses nouvelles et des discours haineux, il agit aussi comme un vecteur de rapprochement et une plateforme de communication entre autorités et administrés, entre candidats et électeurs, pour virtuellement encourager le dialogue et consolider la paix.

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Décembre 2022
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