Sénégal : 1 an d’alternance, 25 ans de changements
Par Mathias Khalfaoui et Fodé-Maciré Dramé
Bulletin du Centre FrancoPaix en résolution des conflits et missions de paix | Vol. 10 no 3
Depuis un an, le Sénégal a un nouveau gouvernement, tournant la page sur une crise politique majeure marquée par des violences électorales et les dérives autoritaires d’un président élu en 2012 sur la promesse d’un changement qui n’est jamais venu.
À leur tour élus sur la promesse de renouveau, le président Bassirou Diomaye Faye et le premier ministre Ousmane Sonko tentent tant bien que mal d’incarner cette aspiration, un leitmotiv de la politique sénégalaise depuis la déroute de l’ancien parti unique en 2000.
Leur parti, le PASTEF, doit désormais affronter la réalité du pouvoir, transformant son programme panafricaniste et orienté à gauche en politiques concrètes. Face à une situation financière critique, le duo à la tête de l’État doit faire des choix difficiles pour assurer la mise en œuvre de son programme phare, Sénégal 2050.
Toutefois, au-delà des défis économiques, ils devront surtout composer avec les contraintes des institutions politiques sénégalaises et les limites imposées par des attentes élevées.
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